Science et croyances : belles, humbles et respectueuses

J’apprécie et admire la Science, j’adore voir la belle mécanique de la logique et des démonstrations mathématiques. J’aime suivre la recherche de ce qui n’a pas encore été observé.  J’apprécie la beauté des modèles théoriques d’aujourd’hui et j’attends ceux de demain. J’admire ceux qui par la science apporte une aide aux êtres qui en ont le plus besoin.

Ce n’est pas pour autant que je considère la science comme « la diseuse de vérité absolu ». Je pense qu’elle donne des vérités « scientifiques » et selon moi cela laisse la place à d’autres visions du monde. On peut considérer d’autres type de vérités, d’autres réalités, et qui ne sont pas nécessairement incompatibles avec la science.

Statue de Goethe au Tiergarten de Fritz Schaper (érigée en 1880 ) (author image : Jörg Zägel licence CC BY-SA 3.0)
Statue de Goethe au Tiergarten de Fritz Schaper (érigée en 1880 ) (author image : Jörg Zägel licence CC BY-SA 3.0)

Faire attention aux mots et aux risques de la généralisations

On entend souvent « c’est scientifique », « une étude scientifique a montré que… « , « la science prouve que … ». Ces expressions sont souvent utilisées pour affirmer l’ irréfutabilité de la vérité annoncée ensuite. Toutefois , est-ce que l’on comprend bien de quoi on parle lorsque l’on dit « Science » ? Le mot science vient du latin « scientia » qui signifie « connaissance ». On y inclut les savoirs rationnels acquis par l’étude suivant des méthodes rigoureuses.

Les études « scientifiques » n’annoncent que des faits mesurés et des conclusions démontrés dans des contextes précis avec des méthodes bien définies. Il faut faire attention à considérer les conclusions de ces études pour ce qu’elles sont. Les articles de ‘vulgarisation’ que l’on trouve dans les médias et qui se réfèrent à des études scientifique suggèrent trop souvent plus de généralisations que ce que l’étude avance réellement.

 

Goethe-memorial in Berlin, de Fritz Schaper. Vue partielle : Allégorie de la science. (auteur image : Manfred Brückels - licence CC BY-SA 3.0)
Goethe-memorial à Berlin, de Fritz Schaper. Vue partielle : Allégorie de la science. (auteur image : Manfred Brückels – licence CC BY-SA 3.0)

La science est elle la source de toute vérité ?

Je ne pense pas que la science pourrait prétendre délivrer une vérité absolue mais plutôt, une vision du monde, une façon de penser le monde, notamment par la rationalité des démonstrations.

Les scientifiques sont bien conscients que les vérités scientifiques du modèle standard actuel pourrait être remises en cause, elles ne sont que temporaires , dans l’attente de meilleures théories. Notamment la science ne possède pas encore la théorie du tout, qui devra regrouper sans paradoxes les théories permettant de vérifier tout ce qui est observable. Même si on trouvait une théorie du tout,  elle pourrait être remise en cause dès que l’on observerait un phénomène inexplicable par celle-ci.

Mon propos est qu’il ne faudrait pas penser que le monde ne peut être vu que de manière rationnelle, soyons donc un peu plus tolérant avec les autres visions, vers les croyances plus irrationnelles. D’ailleurs de nombreux scientifiques ont des croyances irrationnelles, et vivent très bien avec ces paradoxes. En fait, un paradoxe ne devient un problème que si on l’observe de manière scientifique, rationnel.

Alors lorsque l’on nous présente une « vérité scientifique » qui ne correspond pas forcément à nos croyances, ne nous sentons pas offusqués.  Nous sommes libres de remettre en cause nos croyances, la science ne peut pas nous y obliger, elle nous donne juste des résultats dans son propre domaine.

 

Goethe-memorial à Berlin, de Fritz Schaper. Vue partielle : Allégorie de l'art lyrique (et amour). (auteur image : Manfred Brückels - licence CC BY-SA 3.0)
Goethe-memorial à Berlin, de Fritz Schaper. Vue partielle : Allégorie de l’art lyrique (et amour). (auteur image : Manfred Brückels – licence CC BY-SA 3.0)

Spiritualité et science : deux façons de voir le monde, mais ce n’est pas grave

La spiritualité est généralement peu liée à la science, elle se base sur des croyances. La preuve scientifique n’est pas nécessaire ici. Dans les siècles passés, il y a eu des débats sur la preuve de l’existence de Dieu. Je pense que si l’on cherche une preuve « scientifique » de l’existence ou de la non-existence de Dieu, il faudrait commencer par avoir une définition rationnelle de Dieu. Or ce n’est pas le cas, par exemple, Dieu est parfois décrit comme omniscient, connaissant tout et son contraire. Il connaît donc « l’existence » et la « non-existence », c’est un paradoxe qui exclut l’étude de Dieu par la science.

On pourrait alors essayer d’étudier des entités décrites a priori de manière plus compatible avec la science, moins paradoxales dans leur définitions, tel que les esprits dans le spiritisme.  Toutefois ce n’est pas nécessaire, car encore une fois la croyance est la propre preuve « spirituelle » de leur existences. Chez les catholiques par exemple, l’existence de Dieu est prouvée par les paroles de Jésus, et les discours du pape. La preuve est valide car il ne s’agit pas d’une preuve scientifique, mais bien d’une preuve « spirituelle » dans la logique du croyant qui la considère. Dans le spiritisme, l’existence des esprits est prouvée par les médium qui reçoivent des messages de ceux-ci. Encore une fois c’est une question de logique de croyances, différente de la logique scientifique.

 

Goethe-memorial à Berlin, de Fritz Schaper. Vue partielle : Allegorie de l'art Dramatique. (auteur image : Manfred Brückels - licence CC BY-SA 3.0)
Goethe-memorial à Berlin, de Fritz Schaper. Vue partielle : Allégorie de l’art Dramatique. (auteur image : Manfred Brückels – licence CC BY-SA 3.0)

Humilité et sérénité face à la multitude des visions possibles

Autant je ne crois pas que la Science puisse prétendre apporter une vérité absolu, autant je pense qu’aucune discipline puisse le faire. Considérer diverses façons de penser le monde peut être instructifs, inspirant et peut même aider à développer les autres façons de voir le monde. Soyons donc humbles. N’essayons pas d’imposer un point de vue comme ‘une vérité absolu’ . Soyons sereins face à la diversité des modes de penser. L’humain n’est pas toujours rationnel, il n’est donc pas toujours convaincu par des arguments de science.

La science peut être l’argument de la rationalité, mais il ne faudrait pas utiliser la science comme une arme de destruction de croyance, cela me paraît trop violent. Je ne veux pas convaincre qui que ce soit qu’il a tort sur telles ou telles questions, car la notion de vérité est selon moi relative à chacun. Si parfois j’utilise l’argument de la science, en citant des références scientifiques, ce n’est pas pour convaincre ou lutter contre des idées. C’est plutôt pour proposer une façon de voir, une vision des choses à travers la rationalité.

 

Le paradoxe est OK

A partir du moment que l’on a conscience qu’il y a plusieurs visions possibles, il n’y a pas de problèmes à vivre avec diverses croyances en parallèles.  Après un exposé de faits scientifiques, chacun est libre de reconsidérer ses croyances. Il est aussi possible d’accepter ces faits comme faisant simplement parties de la vision de la science.

Les énoncés de la science forment l’une de mes croyances, ce n’est pas nécessairement ma seule croyance.


Des liens complémentaires :

sur wikipedia :

La science 

Le modèle standard

La théorie du tout 

Johann Wolfgang von Goethe

et :

 JUIGNET Patrick, Science, opinion, croyance et idéologie. Philosophie, science et société [en ligne]. 2016

 

 

Préjugés, généralisations et stéréotypes : prends conscience.

Pour ton bien, et le bien de tous, il est indispensable que tu remettes en cause tes préjugés !

Préjugé en fonction de l'apparence (image du domaine public venant de pixabay.com)

Qu’est ce qu’un préjugé ?

Un préjugé, c ‘est un avis, une opinion que l’on se fait a propos quelqu’un ou de quelque chose , en avance,  avant même d’avoir des éléments réels pour juger correctement.

Est-ce nécessairement mauvais ?

En fait, cela dépends comment on va utiliser les préjugés. La formation de préjugés est un phénomène naturel dans le développement du cerveau, toutefois il est indispensable de transformer ces préjugés en simple « hypothèses non vérifiées » . Sinon cela peut créer beaucoup de souffrance.

Je vais donner ici un exemple. Imaginons que je me promène dans la nature. j’aperçois un serpent à quelque mètres. Ma première réaction est de m’arrêter et de l’éviter, car j’ai le préjugé que « serpent » égal « danger mortel ». Il pourrait tout a fait s’agir d’un serpent inoffensif. Je ne suis pas expert en reptile pour le savoir. J’utilise donc un jugement préconçu afin d’éviter un risque. Ici le préjugé peut me sauver la vie, il ne parait donc pas mauvais.

Toutefois je ne rencontre pas des serpents tous les jours, c’est plutôt rare. Mais je peux rencontrer des chiens qui me sont inconnus et qui viennent vers moi lorsque je me balade.  Même si son maître vient derrière en disant « Ne vous inquiétez pas , il n’est pas méchant , il ne mord pas… » je ne me risque pas car encore une fois le réflexe cognitif est encore les « chiens » sont potentiellement dangereux.

Alors, c’est naturel ?

Comment ai je formé ces préjugés ? Par généralisation, j’ai associé l’idée de quelque chiens , ayant des comportements agressifs, à tous les chiens. Après il faut savoir utiliser cela avec intelligence. C’est a dire expérimenter le fait réel. On s’apercevra souvent qu’il n’y a pas de réel danger.

Pour transformer un « préjugé »  en « hypothèse », c’est à dire en une potentielle vérité mais encore non vérifiée, il faut prendre conscience de l’existence du préjugé et de sa nature. Ainsi, à l’arrivée du chien, je me mets en posture de « prudence » avec la possibilité de vérifier le danger. Si j’étais resté sur le simple préjugé, j’aurais cherché a éliminé le danger potentiel. Soit par la fuite, soit en attaquant  par exemple avec un bâton. Et c’est la que, même s’il est naturel,  le préjugé est mauvais : J’attaque sans savoir si c’est juste.

On voit ici le risque dans le comportement social. Par exemple, si un nouvel arrivant vient s’installer dans notre quartier, en fonction du peu d’informations sur l’individu, on peut construire des préjugés.  Si on en reste aux préjugés,  on peut avoir des comportements injustes et sources de souffrance pour qui en ait victime.

Le préjugé ne vient pas forcément d’une généralisation, il peut venir par la transmission culturelle, par l’éducation. Par exemple,  nous adoptons facilement les jugements de nos parents pendant longtemps avant de les remettre en cause et de les vérifier. L’exemple du « danger » a priori du serpent est utile, et à la préhistoire, il était sûrement indispensable à la survie de transmettre ce préjugé de génération en génération. Mais la remise en cause et la vérification est aussi indispensable pour l’évolution, pour le progrès social , pour diminuer les erreurs de jugement et les actions injuste et source de souffrance.

Mise en série des préjugés.

La généralisation associé au stéréotype peut créer de grandes confusions. Si l’on croise une personne ayant une apparence particulière, une série de jugement peut se mettre en place. D’abord on va penser qu’elle vient d’une région particulière. Puis on a une idée floue mais stéréotypé des habitants de cette région, idée qui peut être complètement fausse. On va , alors par généralisation, attribué toute une série de caractéristiques à cette personne; Et cela sans même avoir vérifié si les traits du stéréotype de la région s’applique à elle, ni même si cette personne est originaire de cette région.

Ne pourrait – on pas en rire ?

Je vois parfois des personnes qui se moquent de leurs accents respectifs, et leur réaction était simplement d’en rire. Cela ne porte pas a conséquence, il n’y a pas de souffrance, au contraire, c’est plutôt un échange joyeux.

Toutefois, je ne crois pas que l’ on puisse rire avec tout les préjugés, ni avec tout le monde dans n’importe contexte. Par exemple, Il existe le préjugé commun qu’une personne qui vient d’un pays ensoleillé est plus paresseux qu’une personne venant d’un pays au climat plus rude. On pourrait sourire du fait que l ‘un va rencontrer l’autre seulement en fin de  matinée, car il imagine qu’il fait la sieste l’après-midi. Maintenant, si ce préjugé s’applique au milieu professionnel, il peut se créer  alors une discrimination à l’embauche.

Abordant une partie sérieuse de la vie de la personne, on ne peut pas rire du stéréotype, car le préjugé à des conséquences importantes. Les personnes riant de leur accents, peut être souffriront lorsque l’on leur refusera un poste parce que le recruteur s’est basé sur le stéréotype de comportements des personnes porteur cet accent (et cela même si il n’y a pas besoin de parler pour ce poste). (voir la glottophobie)

De plus, on n’a pas nécessairement conscience de tout nos préjugés. Il faut porter une grande attention à nos comportements, à nos discours, pour les détecter Puis il faut avoir l’humilité d’admettre que l’on a ces préjugés. Enfin, il faut faire l’effort conscient de les remettre en cause. Ce n’est pas forcément facile, mais cela me parait indispensable pour l’amélioration des relations sociales. D’autant que l’on vit dans un monde multi-culturel : les chances de rencontré des personnes d’autre culture sont de plus en plus grande. On est donc de plus en plus appelé a vérifier nos préjugés.

Ignorer ces ignorants ?

Ne devrait on pas simplement , ignorés ces ignorants qui ne savent pas passer outres leurs préjugés et les stéréotypes ? et bien non, ces ignorants sont plus fréquents et plus importants que l’on pense. Ils peuvent être des décideurs en entreprises.  Ils sont , avec tout l’ambiguïté de leur jugement, des personnes qui prennent des décisions, qui communiquent.  Ce sont souvent des citoyens qui votent. On ne peut pas les ignorés. Il sont ignorants et ils ne le sont souvent que par manque de conscience. Nous faisons nous-même peut-être partie de ces ignorants.

Alors je vous invite, à faire attention à nos discours, à la manière dont on parle de l’autre, à l’autre. J’invite à prendre conscience des bases de nos décisions, et de les vérifier. Décidons nous sur la base de faits, ou bien sur des préjugés ?

 

Stan

 


voici la page  Wikipédia sur le préjugé

citations :

“Craignons-nous nous-mêmes : les préjugés, voilà les voleurs ; les vices, voilà les meurtriers.”  (Victor Hugo, Les misérables)

 

Albert Einstein aurait dit « Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé » (je n’ai pas confirmé la source exacte).

 

 


 

 

 

 

 

Qu’est ce que la politique ? Comment apprendre à être citoyen ? Comment se former des opinions ?

Je suis un citoyen. ça veut dire quoi ?

Qu’est ce que la politique pour toi ?  Connais – tu  tes droits et tes devoirs de citoyen ? Dois – tu les accepter ?  Prochainement, il y aura des élections en France.  Premièrement, Es -tu d’accord avec le principe même des élections ? Est-ce que tu connais le rôle, les droits et les devoirs des élus ? et ceux des députés, des ministres ou même du président ? Connais-tu le fonctionnement de la république en France ?

Je pense qu’être citoyen, c’est être membre d’un groupe de personne tentant de vivre ensemble de la meilleure façon possible. En tant que citoyen, il faut donc bien se poser ce genre de questions. Si pour toi ce n’est pas important, alors comment peux-tu ensuite réclamer d’une politique qui t’affecte ?

Moi, en tout cas, je me pose ces questions, et je sens que je n’ai pas toutes les réponses de manière claire. Cela me pose un problème, car d’après moi c’est important, il me faut alors faire des recherches pour comprendre. Et si je dois faire des recherches, c’est parce que la pratique de la citoyenneté et de la politique n’est pas évidente a priori.

Je sais que je suis français, et que cela me donne des droits et des devoirs, mais plus spécifiquement, c’est quoi ces droits et devoirs ?

On aurait dû l’apprendre à l’école, non ?

Alors oui, si je cherche un peu sur internet je peux trouver quelques réponses. Mais pourquoi je n’ai pas appris tout cela à l’école ? N’est-ce pas le rôle de l’école de préparer à vivre dans la société ? Enseigner l’exercice de la citoyenneté me parait indispensable.

On pourra dire que j’ai reçu des cours d’instruction civique. En effet, vers mes 13 – 15 ans on m’a parlé environ 1 heure par semaine sur les institutions publiques et le fonctionnement de l’état. Mais après plus rien, si ce n’est la journée défense et citoyenneté à mes 18 ans, mais c’est loin d´être suffisant.  On n’apprend pas à être citoyen en quelques heures ni en une journée.

Je suis en faveur d’une instruction civique plus forte à l’école. Je suis en faveur d’une diffusion plus large des informations sur les institutions publiques, l’état et les processus de déterminations des lois.

Et les choses changent aussi dans le temps. Il y beaucoup de projets de  lois qui pourront potentiellement m’affecter ou pour lesquels j’aimerais donner mon avis. Apprendre à être citoyen, c ‘est apprendre à suivre, à évaluer et à participer aux évolutions de la société civique et des lois.

Je suis amené à participer au choix politique de la société, mais il m’est apparu que je ne savais pas beaucoup de choses sur le fonctionnement de cette société pour pouvoir choisir.

Il existe des moyens d’expressions politique. Les connais-tu ? Selon toi, sont-ils corrects ?

L´état met à la disposition des citoyens un certain nombre d’options pour exprimer leurs opinions et leurs choix politique. Il y a d’abord le vote,  puis la possibilité de rédiger des pétitions, faire des plébiscites etc… Toutefois, je ne connais pas toutes les possibilités d’expressions ni leur mise en pratique. Il manque de communication et d’enseignement sur les pouvoirs du citoyen, il manque de communication sur l’importance de ce savoir.

Et pour ce qui est des élections, je trouve ma possibilité d’expression très limité. En effet, lorsque je suis appelé à voter, généralement on me demande de choisir une personne ou un groupe. Donc on ne me demande pas mes opinions politiques. Mais plutôt de désigner une personne en qui je pourrais avoir confiance pour représenter mes idées. Je ne les connais pas bien ces personnes, si ce n’est par les médias et la présentation qu’il font d’eux même. Donc je vais éventuellement choisir celle à qui j’accorde le plus de confiance pour défendre une politique proche de mes idées. Comment dois-je faire si aucun candidat n’est proche de mes idées ? De plus je n’ai pas la garantie qu’une fois désignée, la personne élue fera ce qu’elle a dit qu’elle ferait.

Mes recherches d’informations

Je n’ai pas vraiment choisi d’être un citoyen français, mais constatant que je le suis, je souhaite comprendre ce que je peux ou doit faire en tant que tel. Être dans l’ignorance serait subir la domination de ceux qui savent. A moins que le système même protège les ignorants, mais je ne suis pas sur que ce soit le cas.

« Nul n’est sensé ignoré la loi » , c’est une expression connue, un peu opprimante et stressante,  non ?  je ne crois pas que ce soit dis comme cela dans la constitution mais  dans le système actuel, on ne peut pas se défendre en justice en disant « je ne savais pas ».

Je cherche donc à m’informé. Premièrement, j’habite prés de la mairie de la ville, donc je peux facilement aller lire les affichages officiels, toutefois beaucoup de texte sont dans un langage encore  difficile pour moi.  Ensuite j’utilise internet, en prenant des précautions pour apprendre des choses sures et vérifiables.

Voici ce que je fait :

  • Utiliser beaucoup wikipedia dont, je trouve les contenus suffisamment neutres, et informatifs.
  • Regarder des documentaires, dont j ‘ai accès par youtube ou netflix.
  • Lire les informations publiées par le gouvernement sur les sites de type « *.gouv.fr » tel que legifrance ( https://www.legifrance.gouv.fr/) et les sites officiels comme Service-Public.fr ( https://www.service-public.fr/ )

En prenant soin de croiser les informations, considérant au moins 2 sources différentes.

Je commence ainsi à saisir le fonctionnement générale de l’état. Je peux alors me former une opinion.

Comprendre l’histoire qui mène à aujourd’hui.

Pour affiner mes jugements, j’essaie de comprendre les causes de l’état actuel, l’historique des évolutions. Pour comprendre le monde politique d’aujourd’hui je me suis donc plonger dans l’histoire, en essayant de garder un regard neutre. Avec les informations que j’avais ainsi vu en recherchant, j’ai vite compris que le point clé de l’histoire de la France actuelle est la Révolution Française de 1789.

J’ai lu sur la Révolution Française dans wikipedia. J’ai regardé plusieurs documentaires sur le sujet (notamment celui-ci par ce lien sur youtube). Ensuite, je me suis intéressé aux périodes qui ont suivies, et cela jusqu’à l’époque actuelle. Par exemple, j’ai lu la liste des différents dirigeants. J’ai analysé les causes de changement de régime pour arriver à la cinquième république, qui est le régime actuel en France.

J’ai pu ainsi former mes opinions. Je ne vais pas les exposer ici car ce n’est pas le sujet. je pourrais les présenter d’en d’autres articles, plus tard.

Affiner ses opinions politique avec des arguments en s’informant. Développer et partager des idées en s’exprimant.

Je t’invite donc à te poser des questions, sur le fonctionnement des choses pour lesquelles on te demande ton avis.  On peut s’auto-former, et apprendre à répondre à ces questions. Tu formeras ainsi mieux tes opinions et tu pourras mieux les argumenter. Je t’invite aussi à partager tes sources d’informations. Comment fais-tu tes choix politiques ? Comment exerces-tu ta citoyenneté ?

 

En bonus, voici le schéma simplifié de l’organisation et de l’équilibre des pouvoirs sous la Ve République (France) de décembre 2008 venant de wikipedia (Auteur : Louis Kehlweiler – Licence : CC BY-SA 3.0)

Schéma simplifié de l'organisation et de l'équilibre des pouvoirs sous la Ve République (France) - décembre 2008
Schéma simplifié de l’organisation et de l’équilibre des pouvoirs sous la Ve République (France) – décembre 2008

 

Stan

GuessNumber – une intelligence artificielle qui apprend de vos choix

Introduction à GuessNumber

 ( https://guessnumber.stanworld.org/ )

GuessNumber est un programme demandant à l’ordinateur de faire des choix. Nous demandons à l’utilisateur de penser à un nombre (entre 1 et 100 inclus). L’ordinateur devra alors proposer un nombre. Ensuite l’utilisateur indique si le nombre proposé correspond à celui qu’il pensait, ou bien s’il est inférieur ou supérieur. Si l’ordinateur n’a pas fait le bon choix alors il propose un deuxième nombre, et ainsi de suite jusqu’à trouver la valeur exacte imaginé par l’utilisateur.

Pour l’ordinateur, il y a plusieurs façons de choisir et certaines façons sont plus « intelligentes » que d’autres. Si l’ordinateur procède efficacement, il trouvera rapidement la solution.

Une façon simple de procéder : essayer toutes les possibilités, une par une

Une des plus simples façons de procéder est de proposer le nombre correspondant au plus petit choix possible. Si ce choix est incorrect , l’ordinateur propose ensuite le choix juste supérieur, et ceci jusqu’à découvrir le nombre pensé par l’utilisateur. Le nombre de choix étant limité, c’est une stratégie qui finira forcément par finir sur le bon choix.

Ce n’est pas spécialement efficace : si l’utilisateur choisit par exemple 84, l’ordinateur va tenter 1 puis 2 , 3 etc. il faudra alors 84 essais à l’ordinateur pour trouver le nombre correct.
Mais il y a peut être des façons plus intelligentes encore…

Une façon rationnelle de procéder plus rapidement : la dichotomie

La façon la plus rationnelle en mathématique pour découvrir le nombre dans cet exercice est de procéder par dichotomie. La dichotomie permet de diviser le nombre de possibilité à chaque essai. il suffit de proposer le nombre du milieu parmi les choix puis de réduire les possibilités pour le prochain tour : à la moitié supérieur si l’utilisateur indique que le nombre recherché est plus grand ou à la moitié inférieur si l’utilisateur indique que le nombre recherché est plus petit.

Ainsi pour découvrir le nombre 84, l’ordinateur commence par proposé 50 puis 75, 87, 81 et enfin 84. Le nombre mystère à été découvert en 5 essais de l’ordinateur.
Il s’agit ici d’une intelligence sur le rationnel, mais il y a peut être des façons plus intelligentes encore…

Une façon plus subtile : l’apprentissage automatique et l’utilisation des données empiriques

Le comportement des utilisateurs pour choisir un nombre à imaginer en premier lieu n’est pas nécessairement rationnel. On demande à l’utilisateur de penser à un nombre entre 1 et 100, le choix que fait cet utilisateur n’est pas forcément logique. L’utilisateur ignorant comment l’ordinateur va procéder, il pourra pensez par exemple que 60 est un choix trop facile, et que le nombre 43 sera plus difficile à trouver.

L’ordinateur va donc prendre en considération que l’utilisateur est potentiellement irrationnel. La probabilité de choisir un nombre n’est donc pas égal à la probabilité d’en choisir un autre. Simplement en observant les choix des utilisateurs,  l’ordinateur va apprendre leurs comportements. À la fin de chaque session, l’ordinateur va garder en base de données le choix qui a été effectué. Puis pour les prochaines sessions, l’ordinateur va privilégier de proposer les nombres qui sont les plus fréquemment imaginés par les utilisateurs. Dans un premier temps, l’ordinateur n’aura pas suffisamment de connaissance pour être efficace, mais plus il y aura de session d’essai, plus l’ordinateur sera performant.

(en savoir plus à propos de l’apprentissage automatique)
Il s’agit ici d’une intelligence sur l’irrationnel, mais il y a peut être des façons plus intelligentes encore…

Vous pouvez essayer ici : https://guessnumber.stanworld.org/

Stan

 

La recherche du bonheur, c’est naturel.

Pourquoi lis tu ce texte ?

Tu as entendu parler de ce texte et tu cherche à satisfaire une curiosité ?

Ou tu es là car quelqu’un te l’a demandé et tu souhaite répondre à cette demande ?

Je ne sais pas pourquoi tu lis cela, mais je peux te dire que tu cherches quelque chose, au moins tu cherches une satisfaction.

Peut être tu trouves cela ridicule et souhaites en finir vite avec cette lecture, ou bien ta curiosité augmente.

En tout cas tu as une motivation, tu cherches un sentiment de satisfaction.
Soit tu arrêteras la, pour satisfaire ton besoin d’arrêter, soit tu continues à lire, pour satisfaire le besoin de continuer.

Tu recherches le bonheur, ce n’est pas un choix, c’est un fait.
Je te propose de penser à cela, à la recherche du bonheur. Tu recherches la satisfaction de tes désirs, car c’est ta nature. Ce n’est pas un choix, tu n’ as pas le choix. Tu es un être qui par nature recherche le bonheur, c’est ontologique donc : tu es la recherche du bonheur.

 

Stan

Arts et responsabilité

Des chansons qui vous rendent heureux, des films qui vous traumatisent, des peintures qui vous laissent mélancolique , des images qui vous choquent ou qui vous font rêver,  des musiques qui vous transportent, des discours qui vous enseignent et vous font progresser, des œuvres qui vous font vibrer ? L’art a des effets sur nos êtres.

Qu’est ce que l’art  ?

Selon moi, l’art consiste à la production par un artiste d’artefacts ayant la particularité d’être destinés à des observateurs sensibles qui pourront alors ressentir des émotions lors de l’ observation de ces artefacts. L’artiste pourra chercher à provoquer des émotions spécifiques aux observateurs.

L’art est il bon ou mauvais ou neutre ?

Et bien je pense que cela dépend des intentions de l’artiste. Tout autant qu’elle peut provoquer des sentiments agréables, l’ observation d’une oeuvre peut provoquer des émotions que l’observateur n’apprécie pas.

Il y a ici un problème de responsabilité. Si un artiste peut chercher à provoquer certaines émotions chez les observateurs (En ayant connaissance de  leur comportement émotionnelle habituel général), un observateur ne saura pas a priori quel types d’émotions spécifiques l’observation d’une oeuvre d’art provoquera en lui. A moins d’avoir été prévenu des intentions de l’artiste ou des émotions généralement ressenties par les observateurs. Les effets des émotions sur une personne sont évidemment subjectives, dépendants des spécificités de cette personne , de son contexte d’observation, et de son histoire personnelle.

Je pense que l’art peut être dangereux, il y a des risques dans l’observation de quelque choses dont on ne connait pas les conséquences émotionnelles sur notre être.

L’art peut être magnifique, peut être agréable , bénéfique , peut être éducatif, peut être relaxant, et permettre de vivre tout un tas d´émotions appréciables et profitable. Mais comment le savoir  avant d’observer l’oeuvre ? Avoir été prévenu des réactions générales par les précédents observateurs me parait déjà un bonne chose, même si il est difficile de généraliser; puis  pour chacun, en tant qu’observateur ou artiste,  être responsable et utiliser l’art dans le sens qui lui va bien.

 

Stan

Écologie et énergie

Voici une partie de mes idées sur l’écologie et le besoin en énergie.

Il y a de nombreux débats sur la production d’énergie, la source de celle-ci, etc. 

Je crois qu’ il y a deux principes qui devraient être appliqués :

  • L’économie d’énergie : Utiliser ce que l’on a besoin, sans gaspillage d’énergie. Sans être drastique, je pense qu’il faut avoir une utilisation raisonnée et consciente de l’énergie.
  • Production localisée et adaptée : Produire en quantité raisonnée dans des centres de production de tailles modérées,  adaptées pour les besoins locaux. Ainsi on évite les grands complexes de production intense. De plus il faut utiliser, dans ces centres locaux une méthode de production utilisant les ressources locales.

Ainsi on pourra trouver des centrales hydroélectriques pour les localités prés d’une rivière. Des éoliennes pour les grands espaces propices aux vents, des centres utilisant l’énergie solaire pour des zones bien exposées, etc…

Donc je propose de développer les réponses au besoins énergétique les mieux adaptés au local. En considérant donc l’environnement proche, son équilibre écologique,  et les besoins de la population locale.

 Je crois à ces 2 principes pour la raison suivante : la terre peut être vu comme un organisme, et la pollution est comme une menace pour la santé de cette organisme (Je parle ici de tout type de pollution : chimique, organique, nucléaire, sonore, visuelle, etc.). Il sera certainement plus facile de se remettre de quelques petites pollutions à différents endroits, que de réparer une zone centrale très polluée.

Nous faisons partie d’un éco-système, il faut savoir en jouir sans le détruire. Il faudra apprendre à y vivre en symbiose car si ce système souffre de la sur-exploitation, nous en souffrons alors également.

Notre bonne santé est liée fortement à la bonne santé de notre éco-système.

Selon moi, l’écologie est l’art de s’harmoniser avec son environnement

— 

Stan

Communication

J’ouvre ce blog.

Cela fait un bon moment que je pense à faire un blog. Voilà, ceci en est un.

Je vais en faire quoi ? je vais partager des idées, des points de vue, des réflexions. Je ne veux aucunement imposer mes opinions, mais plutôt tenter de proposer des idées originales qui pourront être différentes de ce qui se dit ou se lit habituellement. Sans prétendre être une source d’inspiration, j’espère pouvoir élargir le champ de vision des idées possibles et des points de vue communs. Peut-être parfois mes propositions seront sérieusement considérées, peut-être elles n’auront aucun effets ou bien seront ignorées, peut-être parfois elles créeront de l’amusement. Dans tous les cas , à tous les lecteurs :

Bonne lecture,

 

Stan